La russie en proie aux flammes
Une grande partie de la Russie a été en proie à de très importants incendies le 29 juillet 2010 dernier. Les températures caniculaires de cet été en sont la principale cause. Elles sont estimées par les spécialistes comme les plus élevées des 1000 dernières années. Peu avant le déclenchement du premier incendie à Iachkoul, certaines localités russes affichaient 44°C à l’ombre. Plus de 800 foyers d’incendie ont été recensés, mais l’inquiétude est à son comble depuis que les feux se sont dangereusement approchés des centrales nucléaires comme celles de Tchernobyl et de Sarov. Les autorités locales ont évacué ces zones et un grand nombre de matériel a été déplacé. Les autorités russes se veulent rassurantes, mais la communauté internationale craint qu’elles soient en train de taire des informations capitales. L’incendie des zones radioactives laissent en effet penser à l’émission de radionucléides dans l’air et la pluie. Et malgré l’arrivée massive des aides européennes, l’on craint que ces incendies laissent des séquelles inimaginables.
Les conséquences de ces incendies de Russes sont évidemment d’une très grande ampleur. La première conséquence visible est le nuage de fumé qui plane sur tout le pays, surtout à Moscou. La qualité de l’air s’est aussi énormément dégradée avec un taux très élevé de monoxyde de carbone et cela engendre déjà des problèmes respiratoires et cardiovasculaires. Mi-août, les incendies ont ravagé plus de 800 000ha de forêts et rayé de la carte de nombreux villages. On a également recensé une cinquantaine de morts. Les conséquences économiques de ces incendies sont colossales puisque le feu a détruit de nombreuses infrastructures économiques, notamment les plantations de céréales, dont la Russie est l’un des principaux exportateurs au monde. L’homme n’est pas la seule victime puisque de nombreux animaux sauvages ont été incendiés dans les réserves naturelles. Les foyers d’incendie ne sont pour le moment pas encore tous maîtrisés, mais espérons que la Russie puisse rapidement se remettre de cette catastrophe.