Zoom sur cette ville atypique sud-africaine.
Comme le reste de l’Afrique du Sud, Johannesburg porte en elle les traces d’un passé lourd et tragique. Certes, son histoire retrace de nombreuses injustices, mais la ville a su en tirer des leçons et n’en garde plus qu’un héritage unique au monde : sa multiracialité. Depuis la fin de l’apartheid, blancs, noirs et métis vivent en harmonie à Johannesburg. La ville est d’ailleurs appelée la Cité arc-en-ciel du fait de la multitude de races et de couleurs qui y vivent. Au cours de l’histoire, et surtout au plus fort de la ségrégation, la population s’est regroupée par origines. Actuellement, alors que ces questions n’ont plus d’importance, la ville de Johannesburg est subdivisée en de nombreux quartiers occupés pour la plupart par les personnes des mêmes origines.
Le centre-ville et la partie sud de la ville concentrent par exemple les noirs tandis que les blancs sont installés surtout dans les quartiers de Sandton et de Randburg, situés dans le nord.
Les héritages culturels et économiques du pays font aussi que les blancs habitent des quartiers résidentiels, dans des maisons sécurisées à outrance, tandis que les noirs peuplent ce qu’on appelle les townships, des quartiers pauvres et surpeuplés. Quoi qu’il en soit, les autorités publiques tentent actuellement de mettre fin à ces divisions sociales en réalisant les nouvelles constructions de manière à mélanger la population. Les banlieues attirent par exemple plus de touristes grâce à des musées et d’autres sites qui y sont construits.
En tout cas, oubliez la couleur des gens si vous avez la chance de visiter l’Afrique du Sud.
Appréciez plutôt les différentes structures comme le pont Nelson Mandela Bridge et les différents musées qui retracent l’histoire et la culture du pays. D’ailleurs, quelques anciens quartiers industriels et austères accueillent maintenant les touristes grâce aux musées qui y ont été construits. Bref, oubliez les préjugés et appréciez la Cité arc-en-ciel à sa juste valeur.