La passion du ski va souvent de pair avec un amour certain pour la nature. Pourtant, ces deux choses sont-elles réellement compatibles ? En creusant un peu la question, on comprend assez vite que la réponse est plus proche du non que du oui. En effet, l’impact des sports d’hiver sur l’environnement n’est pas à négliger. Comment cela se traduit-il, et existe-t-il des solutions pour rendre ce sport plus respectueux de l’environnement ?
L’impact des sports d’hiver sur l’environnement
Lorsque l’on aime le ski, on prend beaucoup de plaisir à dévaler les pistes au milieu de paysages à couper le souffle. On se sent proche de la nature, voire en harmonie avec elle. Mais ce n’est pas forcément le cas. Et pour cause, les sports d’hiver ont, en réalité, un impact plutôt nocif sur l’environnement.
Si l’on peut faire des choses à son niveau, comme privilégier la marque Patagonia sur Snowleader dans le choix de son matériel, il est tout aussi important de prendre conscience des véritables enjeux. L’implantation des stations de ski a souvent lieu dans des écosystèmes qui sont fragiles, et perturbent à elles seules plusieurs habitats naturels, notamment à cause de la présence importante de rampes de télésièges.
Le transport aux abords des stations est, lui aussi, un facteur important en termes d’émission de CO2. Lorsque l’on part skier, on a en effet tendance à parcourir de longues distances pour rejoindre les stations, que ce soit en voiture ou encore en avion. Finalement, comment est-il possible de réduire cet impact environnemental ?
Comment réduire l’impact environnemental du ski ?
Certaines marques comme Patagonia se sont donné pour mission de faire de l’environnement et de l’écologie des priorités. Comment ? En privilégiant la fonctionnalité, la réparabilité et, surtout, la durabilité des produits. Ces derniers peuvent également être recyclés.
Du côté des stations de ski, des initiatives sont également prises. L’heure est, en effet, à la prise de conscience. Cela se traduit principalement par la mise en place d’une charte qui met l’accent sur la gestion équilibrée des ressources, mais aussi sur la promotion d’un aménagement durable. Mais, concrètement, comment cela se traduit-il ?
Certaines stations, comme celle d’Orcières Merlette, dans les Hautes Alpes, ont procédé à l’enfouissement sous terre des lignes à haute tension afin de protéger les oiseaux. Des campagnes de ramassage des déchets sont également organisées.
D’autres stations ont rendu, par exemple, leur site entièrement piétonnier. Les efforts se traduisent aussi au niveau des remontées mécaniques, qui sont extrêmement énergivores. Elles sont remplacées, de manière progressive, par des appareils qui sont entièrement alimentés en énergies renouvelables, que ce soit éolien, photovoltaïque ou hydroélectricité.
Les efforts se font donc de manière progressive dans certaines stations. L’idéal étant, bien entendu, que ces efforts se généralisent partout afin de rendre le ski plus respectueux de l’environnement.